PSG-Inter 2025 : le triomphe du collectif et du leadership
Le 31 mai 2025, le PSG a écrasé l’Inter Milan 5-0 en finale de Ligue des Champions. Mais ce n’est pas juste une victoire sportive.
C’est une masterclass de management, un modèle de transformation d’équipe… comme on aimerait en voir dans nos entreprises.
Ce soir-là, ce n’est pas juste le PSG qui a gagné.
C’est une culture, une méthode, un leadership qui ont triomphé.
1. Luis Enrique, ou l’art de manager comme un CEO
Dès son arrivée, Luis Enrique a fait ce qu’un bon dirigeant ferait face à une boîte en échec chronique :
- Il a audité,
- Il a tranché,
- Il a redéfini un cap clair.
Fini le PSG des stars, des égos XXL, des talents qui jouent chacun leur partition.
Enrique a imposé un cadre clair, une culture exigeante, et surtout… une vision collective.
En entreprise, c’est ce qu’on attend d’un leader :
- De la clarté
- Une stratégie lisible
- Des décisions parfois dures, mais toujours au service d’un objectif commun
“Je préfère 4 joueurs qui marquent 12 buts chacun plutôt qu’un seul à 40. Ça fait 48 buts.”
– Luis Enrique
Ce mindset-là, c’est celui des CEO qui construisent des systèmes durables, pas des succès éclair.
Il a renoncé à l’ultra-performance individuelle pour miser sur la complémentarité, la répétabilité, la montée en compétence du groupe.
Et ça a marché.
2. Écarter Mbappé : une décision de dirigeant
C’est sûrement la décision la plus forte de la saison.
Ne pas reconstruire autour de Kylian Mbappé, malgré ses 40 buts la saison précédente.
En entreprise, on connaît tous ce profil :
- Un top performer
- Qui fait du chiffre
- Mais qui fatigue les équipes, bloque la dynamique, ou vampirise l’énergie
Le réflexe classique ? Le protéger à tout prix.
Le bon réflexe ? Se demander à quel prix.
Luis Enrique a osé dire non. Il a choisi l’harmonie, le système, le long terme.
Et au final, c’est ce collectif “sans star” qui a humilié l’Inter en finale.
Parfois, pour faire gagner l’équipe, il faut avoir le courage de se séparer d’un joueur qui brille… mais qui isole.
3. Le PSG, ou comment construire une entreprise performante
Quand on regarde cette saison du PSG avec des lunettes business, on retrouve tous les fondamentaux d’une organisation qui performe :
- Une culture solide, portée par un leader cohérent
- Un système clair, où chacun connaît son rôle
- Une autonomie collective, sans dépendance à un “héros”
- Une discipline saine, qui fait progresser sans broyer
- Et surtout : une vision long terme, pas un sprint médiatique
Ce n’est pas différent d’une entreprise qui réussit son scale-up.
Ce n’est pas juste une équipe qui court plus vite, c’est un système qui tourne bien.
On ne gagne pas avec des individualités brillantes, mais avec un cadre qui permet à chacun d’être bon ensemble.
4. Ce que les dirigeants peuvent retenir
Dans un monde corporate où la chasse aux “talents” est devenue une obsession, cette victoire du PSG remet les pendules à l’heure.
- Un talent isolé n’est pas un avantage s’il freine le reste.
- Un bon manager ne flatte pas les egos, il aligne les efforts.
- Un collectif bien managé ira plus loin qu’une équipe de génies mal embarqués.
Luis Enrique n’a pas révolutionné le football.
Il a juste appliqué du management intelligent, du leadership courageux, et une vraie foi dans le collectif.
Et ça… c’est une leçon que beaucoup d’entreprises devraient prendre au sérieux.

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